Dans la 1ère moitié du XXe siècle, la gare de Péruwelz dispose de 7 voies. Actuellement, il n’en subsiste plus que deux.
Le projet de doter Péruwelz d’un accès au chemin de fer remonte aux années 1846. Emanuel Hoyois demande la concession d’une ligne reliant Leuze à Thulin. Les stations seraient : Leuze, Basècles-Bury, Péruwelz, Blaton-Bernissart et Thulin.
Construite en 1899, la gare est le symbole d’un nouveau quartier et surtout l’économie florissante de la ville. Avec une longueur de 64 mètres, elle domine les bâtiments avoisinants. L'édifice accueillait la douane et le bureau des télégraphes et téléphones. Ils ont d'ailleurs conservé leurs indications en façade. Tous les éléments de la modernité et du pouvoir y sont représentés avec en point d’orgue une conception très prisée en cette fin de siècle, une tour-horloge.
Sa conception reflète le style dit éclectique, ici essentiellement marqué par le courant néo-renaissance flamande. On fait donc appel à une série d’éléments directement puisés dans les styles anciens. Dans ce cas, le style néo-renaissance flamande se perçoit dans l’alternance des briques et des pierres ou l’utilisation de frontons métamorphosés en pignons et épaulés par des volutes en pierre. On note la présence de matériaux typiquement contemporain comme le fer forgé, les céramiques... À l'intérieur, on joue à nouveau avec les surfaces de plâtres peints, les menuiseries et les bandeaux en céramique.
Edifice visible à la rue des Français à 7600 Péruwelz.