Durant l’Ancien Régime, l’édifice
vit divers aménagements et agrandissements. Une pierre fixée dans la tour avec le millésime de 1611 rappelle l’un d’eux. On y reconnaîtra les quatre pierres sculptées aux armes d'Egmont et de
Berlaymont (seigneurs de Péruwelz au XVIIe siècle).
Les archives nous renseignent une
extension du choeur (en 1723) puis de la nef (en 1730). Dans les années 1840, l’augmentation de population contraint les autorités à reconstruire l’édifice vers l’ouest.
L'édifice.
Esthétiquement, l’édifice baigne
dans une ambiance néo-classique. L’ancienne tour, composée de trois étages et renforcée par des contreforts, est accolée d’un porche constitué de quatre colonnes ioniques en pierre de Maffle.
Leurs fûts lisses en pierre bleue s'achèvent par un entablement avec architrave ionique et un fronton triangulaire orné du symbole de la Trinité.
À l'intérieur, les murs sont
enduits et la décoration s'inspire des basiliques romaines. On y retrouve les colonnes ioniques à fût cannelé. Les collatéraux sont coiffés de petites coupoles sur pendentifs et des pilastres
cannelées de même type que les colonnes, rythment l'espace. Le transept est à chevets semi-circulaires et le chœur s’achève par une abside avec déambulatoire.